Alors que depuis 2011, le nombre de tués tous moyens de transport confondus sur les routes wallonnes est en constante diminution, passant de 408 à 289 en 2017, les premiers chiffres disponibles pour les 3 premiers mois de l’année 2019 ne confirment malheureusement pas cette tendance. Sur les 3 premiers mois de l’année, le nombre de tués sur les routes wallonnes connaît une importante augmentation. Avec 59 tués sur place, les premiers mois de 2019 présentent un nombre de morts important et inquiétant puisque c’est 27 de plus que pour la même période de 2018 !
Pour établir ce constat, l’AWSR se base sur les données en provenance de la Police fédérale de la route et des unités de police locale à la suite d’accidents corporels.
Le premier trimestre 2019 est marqué par un nombre important et inquiétant de tués sur place par rapport au trimestre équivalent en 2018. Avec 59 tués sur place, les premiers mois de 2019 présentent une mortalité qui n’avait plus atteint un tel niveau depuis l’année 2013. Les chiffres du premier trimestre 2018 étaient exceptionnellement bas (32 tués sur place), le nombre de tués en 2019 présente donc une augmentation de 27 personnes soit 84 %.(Image d'illustration)
A partir du 1er septembre 2020, tous les camions au Canada devront être équipés d’un avertisseur de benne relevée. En principe, ce règlement devait entrer en vigueur le 18 avril 2019, cependant, les discussions avec l’industrie sur certains points, dont le cas des tracteurs tirant divers types de remorques,… L’entrée en vigueur a finalement été repoussée au 1er septembre 2020
La toute première modification du système est mineure mais apporte un certain « confort » au chauffeur surtout lorsqu’il est occupé à décharger sa benne sur un chantier. Entendre un « bip » sonore à chaque fois que la benne est relevée et ceci à longueur de journée pourrait provoquer un mal-être au travail… Le « bip » sonore ne fonctionnera pas avant 2 secondes lorsque le chauffeur démarrera et restera sur le mode silencieux jusqu’à 12km/h. Au-delà de cette vitesse le signal sonore devra être présent durant au minimum 5 secondes. Outre ceci, un boitier est installé sur le tableau de bord du camion. Ce boitier possède un témoin lumineux qui doit être allumé dès que le camion est en mouvement et ceci peu importe la vitesse du camion.
Un autre point qui est développé par les fabricants et qui correspond à l’article 4 du règlement instaurant cette disposition concerne la défectuosité possible du capteur de position de la benne
Nous le disons régulièrement au SECOP-ITSRE asbl, un chauffeur bien informé en vaut deux !
L’utilisation d’un aimant permettant de faire indiquer au tachygraphe des périodes de repos alors que le chauffeur roule, est encore de mise de nos jours sur certains types de camions. Autant être bien informé des conséquences de l’utilisation d’un dispositif permettant la fraude au tachygraphe. Dans le cas d’un flagrant délit, la somme de 2.640 € sera demandée en perception immédiate au chauffeur. Outre ceci, viendra s’ajouter les périodes de repos seront recalculées et un maximum de 5.500 € pourra être demandé au chauffeur et toujours en perception immédiate.
Bien entendu, il y aura toujours des chauffeurs pour dire qu’ils n’en ont rien à faire et que leur patron payera. Dans le cas où l’employeur paye le PV, il pourrait être considéré comme complice de la fraude et dans ce cas, le fait d’être deux pour la fraude, entraînerait des poursuites judiciaires pour « association de malfaiteurs » Outre ceci, l’employeur ne pourrait pas justifier la sortie de sa trésorerie pour un montant aussi important. L’employeur qui viendrait vous dire « roule, je paye les PV » est un menteur !
L’expérience que notre syndicat a de ce genre de situation est qu’à la première occasion, l’employeur qui sera auditionné aussi par la police, dira ce que tous les employeurs disent dans ce cas, « Je n’ai jamais dit qu’il devait frauder » ou encore « pas de ça chez moi ». A charge du chauffeur de prouver ce qu’il dirait.
La société Weerts Supply Chain et le Port autonome de Liège annoncent la signature d’un contrat de concession relatif à 21 hectares de terrain sur la plate-forme logistique multimodale Liège Trilogiport, située le long du canal Albert à Hermalle-sous-Argenteau - Oupeye. Ce projet d’un montant total d’investissement de plus de 50 millions d’euros est porteur d’une prévision de plus de 400 emplois dans les 4 ans.
La société Weerts Supply Chain (WSC), active dans le transport et la logistique, développera ses activités sur la zone logistique nord située le long de la darse de Liège Trilogiport.
Un investissement total de plus de 50 millions d’euros.
Au total, WSC prévoit la construction de 2 entrepôts logistiques de dernière génération, couvrant une
Pour le savoir, il a été demandé au comptable du syndicat du SECOP-ITSRE d’énumérer les avantages pour l’employeur ainsi que pour le travailleur qui bénéficie d’une voiture de société. S’il y a des avantages, et généralement le travailleur ne regardera qu’à ceux-ci, il y a aussi des inconvénients...
Ces article a été écrit afin d’éviter de tomber dans le piège du raccourci un peu trop facile "chouette, j'ai une voiture de société" ! Ceci dit, rien n’enlèvera à l’employeur d’avoir voulu faire un geste vis-à-vis de ses travailleurs tout en diminuant l’impact de la fiscalité sur son entreprise. Comme le disent si bien les responsables de cette société, le transport évolue et la pénurie de chauffeurs routiers reste un problème. Pour capter de nouvelles recrues, et si possible les meilleurs, les entreprises doivent regorger d’idées pour attirer de nouveaux chauffeurs… A propos de pénurie de chauffeurs routiers, le constat est fait qu’une société qui octroie des avantages à ses travailleurs n’est jamais en pénurie de chauffeurs. Prenons le cas de la société GEFCO, transporteur officiel de la marque Peugeot et Citroën qui offre aussi à ses travailleurs, la possibilité de disposer d’une voiture neuve tous les six mois et ceci moyennant un petit loyer, et bien cette société n’est pas en pénurie de chauffeurs…
Mais que dire sur l’aspect fiscal de la voiture de société ?
Au SECOP-ITSRE asbl, nous les suivons depuis plusieurs mois déjà, les chauffeurs de car sont aussi, et généralement, des passionnés par leur métier. Tout comme des chauffeurs de camions, le chauffeur de car parcourent toute l’Europe et parfois, au-delà de l’Europe afin d’acheminer des voyageurs vers leur lieu de villégiature ou tout simplement vers une destination touristique.
Lorsqu’un chauffeur de car arrive à sa destination, il est confronté à ce que beaucoup de chauffeurs routiers connaissent aussi, les emplacements dédiés à l’arrêt du véhicule afin d’opérer au déchargement des passagers sont aussi pris par des automobilistes peu respectueux des chauffeurs.
Dans la majorité des cas, il n’y a aucune action de la police, aucune attention particulière de la part des autorités afin de libérer ces places de stationnement dédiées aux véhicules long comme un car ou encore comme un camion. Quand tout va bien, la police verbalise mais personne n’a jamais vu qu’on embarquait la voiture à la fourrière. Dans ces conditions, les automobilistes risquent de prendre un procès-verbal mais stationnent quand même leur voiture là où ils ne peuvent en principe pas !
Le SECOP-ITSRE asbl demande aux autorités compétentes qu’une attention particulière soit réservée à cette problématique. Le syndicat adressera un courrier aux prochain Ministre de la Mobilité Fédéral ainsi qu’aux Ministres régionaux tant wallon que flamand afin que leurs services puissent travailler sur le sujet.