L’Europe se trompe en matière de transport et de sécurité routière !
Un chauffeur travaillant pour une société belge a été verbalisé pour une fois 4 minutes de dépassement et un autre dépassement de 2 minutes sur son temps de conduite et ceci sur les 28 derniers jours de prestation. 300 € c’est ce qu’il a dû payer en perception immédiate.
Cette affaire nous fait franchement penser à du racket organisé légalement par l’État suisse. N’ayons pas peur de dire que ce genre d’affaire n’est pas faite pour arranger notre mécontentement vis-à-vis des règles européennes en matière de transport et de sécurité routière ! Visiblement, la Suisse, qui n’est pas dans l’Union Européenne, respecterait la législation européenne alors qu’elle est franchement, n’ayons pas peur de le dire, complètement en marge des réalités vécues par les routiers.
Comment peut-on encore faire du transport en Belgique quand on sait que certains clients donnent des heures de rendez-vous pour le chargement et déchargement des camions ? Comment peut-on encore planifier des transports dans notre Pays ? C’est la question que nous nous posons !
Il suffit d’une seule journée au volant d’un camion en Belgique pour se rendre compte de l’état lamentable de l’organisation des chantiers qui perturbent complètement les activités du transport routier.
Entre Vous ne pouvez pas faire cent kilomètres sans être à l’arrêt pour raison de files. La majorité de ces files sont causées par l’organisation des chantiers qui ne sont pas toujours organisés de manière bien coordonnée.
Le réseau routier belge comporte de plus en plus de ronds-points qui ne permettent généralement pas le passage d’une voiture et d’un camion de type semi-remorque. Dans cet article, nous expliquons pour quelles bonnes raisons, le SECOP-ITSRE asbl demande qu’il soit interdit de dépasser un camion dans un rond-point.
Si au niveau des réseaux routiers français et hollandais, pour ne reprendre que ces deux exemples, les ronds-points sont assez larges que pour y faire passer un poids-lourd et une voiture sur deux bandes de circulation bien distinctes, nous faisons le constat depuis de nombreuses années au SECOP-ITSRE asbl que ce n’est pas forcément le cas en Belgique.
De trop nombreux ronds-points ne permettent donc pas le passage d’une semi-remorque en Belgique ce qui obligera la semi-remorque d’un camion d’empiètera sur la bande de circulation à l’intérieur du rond-point.
De plus en plus de chauffeurs routiers veulent changer de secteur d’activité et ceci pour de nombreuses raisons possibles et bien légitimes. Entre le risque de se voir attribuer des procès-verbaux, celui de ne jamais savoir quand on rentrera à la maison, en passant par des ordres illégaux venants d’un employeur sans scrupule, et pour ne citer que quelques exemples, les chauffeurs routiers désertent le secteur du transport pour faire autre chose de leur vie professionnelle. Mais attention !
A la date du 26 avril 2022 que dit la législation concernant l'interdiction de dépasser lors de précipitations pour les 7.5 tonnes et plus ?
Nous avons été interpellés par l’un de nos adhérents qui nous demandait où en était la proposition de l’ancien Ministre de la Mobilité François BELLOT et qui visait à supprimer l’interdiction de dépassement pour les véhicules supérieur à un tonnage de 7.5 tonnes lors de précipitations.
Le Ministre Pierre-Yves DERMAGNE, Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Économie et du Travail, vient de se voir adresser une proposition de notre syndicat, proposition allant dans les sens d’une plus grande transparence d’un contrat de travail.
En Belgique, le centre de gravité de la concertation sociale dans le secteur privé, se situe dans les commissions paritaires (CP). Au premier janvier 2021, on dénombrait 100 commissions paritaires et 64 sous-commissions. Une commission paritaire, c’est là où se réunissent les représentants des employeurs et des travailleurs soit les fédérations patronales et les syndicats. Le SECOP-ITSRE n’est pas représenté dans ces commissions car le syndicat est trop petit et puis, les conditions d’accès sont tellement strictes qu’elles ne laissent pas beaucoup de possibilités en Belgique à un certain « renouveau » syndical !